dimanche 6 mars 2016

Traversée atypique du centre du Chili

20 au 23 février

Au Nord des rios Bio-Bio et Laja commence la région centrale du Chili, avec, d'ouest en est la côte pacifique et le port de Valparaiso, la chaîne côtière, la vallée centrale où se trouvent la capitale, Santiago, et les plus riches vignobles et vergers du pays, et enfin les Andes. Nous avons décidé de reporter les visites de Santiago et Valparaiso à la fin de notre séjour et faisons vertueusement l'impasse sur les visites de caves à vin (boire ou conduire ...). Nous traverserons donc assez rapidement la région en direction de notre objectif suivant, le Nord désertique, en faisant toutefois deux randonnées en montagne, l'une dans les Andes et l'autre dans la chaîne côtière.

Venant du sud, nous sentons, en approchant de notre étape, Talca, une chaleur inhabituelle (30-35°) qui nous confirme que nous avons changé d'environnement. Les vignobles et les vergers ont remplacé les forêts et les pâturages, et notre logement, une belle maison d'hôtes à l'écart de la ville tenue par un Autrichien du nom de Franz Schubert, est noyé sous une végétation tropicale.
Quel contraste avec notre route du matin entre deux rangées de conifères!
Depuis Talca, nous retournons dans les Andes avec un guide pour découvrir deux grandes cascades dévalant depuis des falaises de basalte
au milieu d'un désert volcanique

Notre guide nous explique que ces cascades sont menacées par un projet hydroélectrique et pourraient avoir disparu d'ici quelques années. Elles sont peu connues même des habitants de la région et il n'y a pas ici de mobilisation écologique comme dans le sud.

En route, nous pouvons observer d'assez près une famille de condors, les jeunes s'exerçant au vol sous la conduite des parents (mais nous n'avons pas pu prendre de photo de groupe)
Nous continuons ensuite vers le Nord, et après avoir traversé sans problème Santiago par une autoroute urbaine, faisons étape au pied d'un sommet de la chaîne côtière, le Cerro La Campana, ici au coucher du soleil depuis notre hôtel
Ce sommet a été gravi par Darwin en 1834, comme le rappelle une plaque sous le sommet
Christophe sur les traces de Darwin (mais avec une vue plus brumeuse; Darwin était lui monté en hiver, où la visibilité est meilleure, et l'agglomération de Santiago était moins polluée qu'aujourd'hui...)
Plus bas, près du poste de garde du parc national, de grands cactus annoncent nos prochaines étapes dans le Nord désertique



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