jeudi 4 février 2016

Torres del Paine

18 au 22 janvier

Changement radical de paysage en arrivant à El Calafate, en Patagonie continentale argentine. Les montagnes enneigées et les forêts d'Ushuaia font place à une steppe aride. La ville est toute proche du grand lac Argentino, entre les deux s'intercale une petite lagune (Laguna Nimiez) peuplée de flamants roses

et d'autres oiseaux se laissant volontiers photographier, comme ce vanneau
et son voisin l'ibis à tête noire (Bandurria austral)
A El Calafate, nous rejoignons un groupe de randonnée de l'agence française Atalante pour partir vers les montagnes Torres del Paine et Fitz Roy. Nous sommes six, nous deux, un géologue (qui aura de nombreuses occasions de nous décrypter le paysage), un archéologue (moins sollicité dans cet environnement où la présence humaine est rare), une physicienne et la guide française (qui partage sa vie entre le Chili - pendant l'été austral - et la France - pendant l'été européen).

Nous tournons dans un premier temps le dos au lac Argentino pour nous diriger vers la frontière chilienne.

Notre objectif, le massif des Torres del Paine, apparaît au loin (à plus de 100 kms)
Le poste frontière chilien
 et son café-bazar "Far West"

Nous campons au bord du lac Pehoe, en face du massif et en particulier des Cuernos (cornes) du Paine, dont l'aspect de gâteau marbré provient du contraste entre les couches sédimentaires sombres et le granit plus clair (j'espère ne pas avoir tout confondu dans ce que notre ami géologue nous a expliqué)
Le lendemain, nous traversons le lac Pehoe
puis un camping quelque peu surpeuplé
et, pour notre premier jour de randonnée, allons rendre une visite distante (la photo est prise à plusieurs kilomètres) au glacier Grey, qui descend du champ de glace sud de Patagonie
Le sentier traverse une belle forêt de nothofagus
 
En route, nous rencontrons des oies de Patagonie (cauquenes)
Le lendemain, nous pénétrons au coeur du massif dans la "vallée du Français" (valle del Frances),  au pied du point culminant du massif, le Paine Grande (3050m)
Des avalanches impressionnantes descendent toute la journée du glacier sous le sommet (dit "glacier français"). Leur grondement s'entend à des kilomètres.
En haut de la vallée, nous découvrons le sommet dit "aileron du requin" (aleta del tiburon)
Dans la forêt en face du glacier, un touriste se prend pour un ranger...
Le lendemain, il fait toujours beau et nous en profitons pour tester l'eau du lac Nordenskjöld, alimenté, entre autres par le torrent qui descend du glacier français...
Résultat des tests: on peut y rester une ou deux minutes, guère plus - probablement un peu moins de 15°
Tout le groupe y va, y compris Françoise
Dans les prairies au dessus du lac, nous rencontrons différents oiseaux
Caracara ("carancho")
Vanneau ("tero")
 Pic ("Carpintero pitio", Colaptes pitius)

et, de plus loin, nos premiers condors, reconnaissables au dessous des ailes blanc

Grand beau temps pour notre quatrième et dernier jour de randonnée dans ce très beau parc. Nous montons au lac situé directement sous les trois "tours" qui ont donné son nom au parc. Contrairement aux apparences, c'est celle de gauche la plus haute des trois...



Et pour finir, comme promis dans un article précédent, le massif vu du ciel, photo prise lors de notre vol de Santiago à Punta Arenas.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire