dimanche 3 avril 2016

Retour au Chili par l'Aconcagua

21 au 24 mars
 
De Villa Union, nous repartons vers le sud par la route 40
Les automobilistes sont invités à signaler à la police les chèvres égarées et autres animaux en liberté, potentiellement dangereux pour la circulation automobile ...


A Jachal, nous abandonnons la route 40, qui descend vers les plaines de San Juan et Mendoza, pour remonter le rio Jachal en direction des Andes
La photo est prise depuis la route étroite en surplomb : frayeurs garanties à l'approche d'un camion !

Cet itinéraire nous permet de continuer d'admirer une géologie spectaculaire, comme ces couches superposées surmontées d'un chapeau pointu.

Le lac (de barrage) de Rodéo surgit au milieu du désert

Nous croisons un cavalier solitaire
 Nous remontons ensuite la vallée du rio San Juan dans un paysage toujours aussi érodé
Une voiture engloutie par un torrent de boue est restée prisonnière au bord de la route
Un peu avant d'arriver à Barreal, notre étape du soir, nous faisons un arrêt face à une montagne aux multiples couleurs
 Un chateau ("Cerro Alcazar")  tout blanc émerge de la montagne colorée environnante
Les Andes enneigées vues depuis notre bungalow à Barreal
 Le lendemain matin, sur la route vers le parc national du Leoncito (petit puma), vue sur le cerro Mercedario ( 6 770m)
Dans le parc Leoncito, au sommet de la montagne, les coupoles d'un observatoire astronomique


Le désert au pied des Andes vu depuis le sommet du cerro Leoncito


Après 40 kms de piste entre Barreal et Upsallata sur laquelle nous avons croisé trois voitures, nous retrouvons enfin le goudron
A Upsallata, nous rejoignons la route internationale qui conduit de Mendoza à Santiago en traversant les Andes, et assure la plus grande partie du trafic entre l'Argentine et le Chili.

Au fond de la vallée, avant d'emprunter le tunnel qui conduit au Chili, nous découvrons l'Aconcagua (6 959 m), le plus haut sommet des Andes et des Amériques,

 Le campement de La Confluencia, utilisé par les alpinistes qui font l'ascension de l'Aconcagua : il est interdit aux randonneurs à la journée d'aller plus loin.

Le petit lac Horcones d'un bleu profond est entouré de montagnes toujours aussi chatoyantes


Reflets impressionnistes sur le lac

Près de la vallée de l'Aconcagua, le Puente del Inca (pont de l'Inca) avec sa fontaine multicolore formée par de l'eau thermale; les anciens thermes ont été détruits par une avalanche, il y a plusieurs décennies et n'ont pas été reconstruits.





Nous passons la frontière le jeudi saint, premier jour du grand week end de Pâques pour les Argentins. Ce n'est pas une bonne idée! Comme nous l'explique un auto-stoppeur argentin que nous avons pris à bord et qui va nous tenir compagnie plus longtemps que prévu, beaucoup d'Argentins ont choisi de passer ce week-end au Chili pour profiter des promotions sur les produits informatiques et électroniques, beaucoup moins chers au Chili qu'en Argentine. C'est aussi le jour d'un important match de foot entre les deux pays, qui se joue le soir à Santiago...

En route vers la frontière en une longue file qui s'étire sur  10 kms.......
Un commando anti resquilleurs a construit un barrage sur la bande d'arrêt d'urgence avec les moyens du bord
Difficiles négociations avec un pick up qui a tenté de doubler en empruntant la file de gauche

Arrivés au début de l'embouteillage (juste après Puente del Inca) vers 10heures, nous franchissons le tunnel vers 17 heures et arrivons en vue du poste frontière  (poste unique pour les deux pays, comme au Paso Jama, et situé au début de la descente côté chilien) vers 20 heures. 10 kilomètres en 10 heures...


Les douaniers sont aimables et efficaces et nous passons les six guichets en moins d'une heure. Encore trois heures de route et nous arrivons à Valparaiso juste avant minuit.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire