dimanche 13 décembre 2015

De Milford Sound aux glaciers de la côte ouest

9 au 12 décembre

Promenade en bateau sur le fjord Milford Sound, par un grand beau temps peu fréquent dans la région (même si nous avons déjà été gâtés pendant la randonnée sur le Milford Track).

Encore mieux avec les reflets

Selon le côté où on se tourne, on pourrait se croire dans un paradis tropical
 

ou en Norvège
 

Selon une légende maorie, après la création de l'endroit par le dieu local, les habitants, absorbés dans la contemplation du paysage, oubliaient de travailler. Mécontente de cette situation, la femme du créateur introduisit un habitant supplémentaire, la mouche piqueuse (sandfly), qui obligea les habitants à se bouger. En effet, cette petite mouche ne peut pas suivre le rythme des marcheurs et ne pique donc (copieusement) que les gens au repos. Nous avons bénéficié de son affection lors des deux étapes ensoleillées de la randonnée et confirmons ce point...

Milford Sound est un fjord relativement court et une demie heure après notre départ, il s'élargit et nous apercevons sa sortie sur la mer de Tasman, inhabituellement calme ce jour là.


Arrivés en mer, nous faisons demi-tour et faisons face à l'entrée du fjord


Nous longeons des rochers où des phoques se prélassent tels de grosses limaces. Notre arrivée ne les fait pas bouger d'un pouce.


Nous passons ensuite sous une grande cascade (Stirling Falls).

Les ex valeureux randonneurs sous la douche:



Avant de revenir à l'embarcadère, nous apercevons une vallée suspendue difficile d'accès (Sinbad Gully) où ont vécu les derniers kakapos (perroquets géants ne volant pas) de l'île du Sud (il en reste quelques dizaines dans des petites îles)

De retour à l'embarcadère, le bus nous attend pour repartir vers Queenstown

En chemin, pâturages et moutons: la Nouvelle-Zélande compte autant de moutons que d'habitants (environ 4,5 millions).


De retour à Queenstown, nous repartons en voiture en direction des glaciers de la côte Ouest, en traversant d'abord une région ensoleillée et relativement sèche.

Sur le lac Wanaka, il fait chaud et les vacanciers s'exercent à ramer debout sur une planche (paddle).


Le lac Hawea, très sauvage avec de grandes plages désertes

Nous retrouvons ensuite le lac Wanaka, devenu plus agité


avant de passer sur le versant Ouest et de retrouver la mer




L'embouchure de la rivière Haast

Sur la côte Ouest, nous retrouvons la forêt humide, avec ses lianes et ses arbres qui marchent


Au XIXe siècle, quand la région a été colonisée, les deux glaciers Fox et Franz-Josef descendaient dans la forêt jusqu'à proximité de la mer. Ils sont encore présentés par les brochures touristiques comme "très accessibles", mais ont tellement reculé que ce n'est plus vrai du tout.

On peut admirer la chute de séracs finale du glacier Fox, mais pas le fleuve de glace en amont:


Le glacier Franz Josef parcourait autrefois cette vallée


mais s'est maintenant retiré beaucoup plus haut, et les intempéries interdisent souvent de s'en approcher



Le temps se gâte mais nous apercevons encore quelques sommets enneigés depuis le luxuriant jardin de notre hôtel.


Alerte "heavy rain" (100mm d'eau annoncés)! Nous échappons à la pluie froide en nous réfugiant dans la piscine d'eau chaude (36-40°) du village, principale distraction locale en cas (fréquent) de mauvais temps. Pas de photos ce jour là, celles du lendemain seront pour l'article suivant.


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