Purmamarca, où nous faisons étape en arrivant du Chili, est entouré de montagnes multicolores. Nous faisons à pied le tour de la "montagne aux sept couleurs".
Au village voisin de Maimara, la montagne a été baptisée "palette du peintre"
Le village suivant, Tilcara, est dominé par un village fortifié ("pukara") restauré. Le village a été construit par les Diaguitas (autochtones de la région) avant d'être réutilisé par les Incas quand ils ont envahi la région à la fin du 15eme siècle.
Une dame en terre cuite est assise devant l'entrée de sa maison
Près de la pukara, une grosse pierre volcanique, la Piedra Campana ("pierre-cloche") sonne comme une cloche quand on la frappe avec une pierre.
Tilcara est aussi pour nous le lieu de rendez-vous avec la "caravane de lamas", une petite agence qui propose des randonnées avec portage des affaires par des lamas. Nous avons réservé une randonnée de deux jours, avec une nuit dans la montagne.
Les lamas appartiennent à la même famille d'animaux que les chameaux (camélidés). Ayant l'habitude de randonner avec ces derniers dans le désert saharien, nous pensions que l'organisation du portage était la même, à savoir les animaux liés les uns aux autres et conduits par une seule personne. Pas du tout! Chaque touriste se voit attribuer "son" lama et, après avoir fait connaissance, doit le conduire et s'en occuper lui même.
Brossage des lamas avant le départ. Le lama de Christophe s'appelle Morgan, celui de Françoise Moro.
Les lamas ont leur caractère. Après un départ encourageant,
Moro, le lama de Françoise, fait savoir, dès que le chemin commence à monter sérieusement, qu'il préfère brouter
Moro, le lama de Françoise, fait savoir, dès que le chemin commence à monter sérieusement, qu'il préfère brouter
Morgan est au début moins paresseux que Moro mais suit le mauvais exemple
Le troisième lama, Machito, attribué à Brenda, une Anglaise vivant au Kenya qui fait la randonnée avec nous, est le bon élève de la classe et doit souvent attendre les nôtres
La chienne d'Adela, Eboli, nous accompagne pendant toute la randonnée
Nous faisons étape à la ferme du papa d'Adela, sur un plateau à plus de 3 000 m.
Près de la ferme, un canal d'irrigation
La vallée en contrebas
Les montagnes au dessus de la ferme sont tout aussi multicolores
Le plateau est couvert de grands cactus, dont le fruit est comestible et même savoureux
Le soir, nourrissage des lamas
Le cheval du fermier (très intéressé par le fourrage des lamas)
Le lendemain matin, grand beau temps
Nous montons jusqu'à une bergerie, qui domine la vallée de près de 1000 m.
Dans cette bergerie, la maman d'Adela élève des chèvres et fabrique du fromage
Françoise s'entend bien avec les chèvres
mais a plus de mal avec son lama qui, à la descente, veut courir et doit être retenu (les oreilles couchées indiquent un certain mécontentement, qu'il manifestera en donnant un coup de tête à sa "conductrice" et en lui marchant sur les pieds).
Adela et Eboli dans la descente
Redescendus à Tilcara, nous disons au revoir à nos lamas et à notre guide et retrouvons notre cheval à moteur pour de nouvelles aventures sur les routes argentines...
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