25 mars au 1er avril
Rescapés de l'embouteillage monstre du jeudi saint et arrivés en pleine nuit à Valparaiso, nous découvrons au réveil, par la grande baie vitrée de notre chambre, que nous nous trouvons sur la colline La Loma (Valparaiso compte une quarantaine de collines)
que Valparaiso est la ville des fresques, souvent militantes
et que ses maisons colorées empilées les unes sur les autres sont très photogéniques
En descendant dans la rue, nous pouvons admirer la jolie façade de notre bed and breakfast
En nous promenant vers d'autres collines, nous profitons d'autres belles vues sur des maisons colorées
Mais de près, beaucoup de rues et de maisons apparaissent en mauvais état
La ville et ses rues en pente ne sont pas faites pour la circulation automobile, périlleuse
Valparaiso compte un très grand nombre de chiens en liberté
mais aussi des chiens d'appartement
et des chiens de chasse ?
Le capitaine Haddock et Pablo Neruda, "capitaine de terre ferme" selon ses propres mots...
Vue partielle de la maison-musée de Neruda, "La Sebastiana"
Neruda a ainsi décrit la ville: Valparaiso (...), tu ne t'es pas peignée, tu n’as jamais le temps de t’habiller, tu t’es toujours laissée surprendre par la vie
no acabas
de peinarte,
nunca
tuviste
tiempo de vestirte,
siempre
te sorprendió
la vida,
Un autre musée est consacré au caricaturiste de Valparaiso Lukas. On y est accueilli par son personnage Don Memorario
Est-ce Carmen qui nous invite à entrer dans ce bistrot ?
Sans doute pas, car à Valparaiso la violence machiste ne passera pas! ni dans la rue ni à la maison.....
Salvador Allende
Valparaiso était l'un des plus grands ports du monde jusqu'au creusement du canal de Panama. Elle a ensuite connu un net déclin, d'où le nombre de belles maisons en mauvais état (les fréquents tremblements de terre y sont aussi pour beaucoup). Le port est redevenu très actif avec le développement des échanges entre l'Asie et l'Amérique du Sud.
Certaines installations sont recyclées
La mer est aussi présente sur certains murs
Rescapés de l'embouteillage monstre du jeudi saint et arrivés en pleine nuit à Valparaiso, nous découvrons au réveil, par la grande baie vitrée de notre chambre, que nous nous trouvons sur la colline La Loma (Valparaiso compte une quarantaine de collines)
que Valparaiso est la ville des fresques, souvent militantes
et que ses maisons colorées empilées les unes sur les autres sont très photogéniques
En descendant dans la rue, nous pouvons admirer la jolie façade de notre bed and breakfast
En nous promenant vers d'autres collines, nous profitons d'autres belles vues sur des maisons colorées
Mais de près, beaucoup de rues et de maisons apparaissent en mauvais état
La ville et ses rues en pente ne sont pas faites pour la circulation automobile, périlleuse
Valparaiso compte un très grand nombre de chiens en liberté
mais aussi des chiens d'appartement
et des chiens de chasse ?
Le capitaine Haddock et Pablo Neruda, "capitaine de terre ferme" selon ses propres mots...
Vue partielle de la maison-musée de Neruda, "La Sebastiana"
Neruda a ainsi décrit la ville: Valparaiso (...), tu ne t'es pas peignée, tu n’as jamais le temps de t’habiller, tu t’es toujours laissée surprendre par la vie
no acabas
de peinarte,
nunca
tuviste
tiempo de vestirte,
siempre
te sorprendió
la vida,
Un autre musée est consacré au caricaturiste de Valparaiso Lukas. On y est accueilli par son personnage Don Memorario
Est-ce Carmen qui nous invite à entrer dans ce bistrot ?
Sans doute pas, car à Valparaiso la violence machiste ne passera pas! ni dans la rue ni à la maison.....
Salvador Allende
Valparaiso était l'un des plus grands ports du monde jusqu'au creusement du canal de Panama. Elle a ensuite connu un net déclin, d'où le nombre de belles maisons en mauvais état (les fréquents tremblements de terre y sont aussi pour beaucoup). Le port est redevenu très actif avec le développement des échanges entre l'Asie et l'Amérique du Sud.
Certaines installations sont recyclées
La mer est aussi présente sur certains murs
Sur les collines, certains espaces sont en friche, d'autres consacrés à des activités inattendues au milieu de la ville
même si on y trouve aussi des fresques humoristiques
En essayant de quitter Valparaiso en voiture en direction de Santiago, nous nous perdons dans des rues tortueuses en mauvais état qui nous amènent dans un quartier de bidonvilles. Nous finissons par trouver la sortie et l'autoroute de Santiago et une heure après, nous rendons notre voiture à l'aéroport de Santiago.
De l'aéroport, nous rejoignons en taxi notre bed and breakfast, situé dans le quartier Yungay. C'est un quartier de belles maisons des années 1920 qui fait bien la transition avec Valparaiso. Nous y retrouvons des chiens et chats, bien vivants ou sur des fresques
et de jolies maisons colorées (en meilleur état qu'à Valparaiso)
Au coin de la rue, un "coiffeur français" fait également restaurant (le personnel du restaurant ne parle pas français; nous n'avons pas essayé le coiffeur...)
Du fait des tremblements de terre, de nombreux bâtiments historiques de Santiago attendent d'être restaurés
Pour ce palais là, il y a du travail en perspective!
Vu d'en haut (ici depuis la colline. Santa Lucia), le centre de Santiago, écrasé par les grands immeubles, est assez rébarbatif
mais à hauteur de piéton, il est plutôt agréable
les joueurs d'échecs de la Plaza de Armas
La maison de Pablo Neruda à Santiago, la Chascona, se visite tout comme celle de Valparaiso (les photos intérieures y sont tout aussi interdites)
Le palais présidentiel de la Moneda, restauré après avoir été bombardé lors du coup d'Etat militaire de 1973
près du palais, une statue de Salvador Allende érigée après la fin de la dictature
Notre hôtel de Buenos Aires se situe sur l'avenue de Mai, en plein centre. Il est décoré sur le thème du tango.
Avec ses larges avenues et ses grands bâtiments de style souvent plus haussmannien que colonial, Buenos Aires ressemble à une grande ville européenne. Par rapport à Santiago, elle bénéficie d'avantages naturels: plus d'espace (pas de montagnes) et surtout pas de tremblements de terre.
Au premier abord, la cathédrale ne ressemble guère à une cathédrale: elle a été construite sur le modèle du Palais Bourbon (le siège de l'Assemblée nationale) à Paris
Le pape François en a été l'archevêque pendant 15 ans, de 1998 jusqu'à son élection en 2013.
Elle abrite par ailleurs le tombeau du "libertador" argentin, le général San Martin, veillé par un garde.
La place de Mai
connue pour les manifestations des mères des personnes disparues pendant la dictature,
Le siège du gouvernement, la Casa Rosada, donne sur la place, mais la facade principale se trouve côté jardin (où il n'y a pas de manifestations)
Le long de l'avenue du Libertador, dans une partie résidentielle et arborée de la ville, deux statues qui nous ont bien plu: l'une de Pirandello,
l'autre du Mahatma Gandhi
Les docks de l'ancien port Puerto Madero ont fait l'objet d'une rénovation coûteuse dans les années 1990 et 2000. C'est devenu le quartier le plus cher de Buenos Aires.
Une partie des docks a été transformée en réserve naturelle
La nature reprend vite ses droits et un curieux engin doit ratisser en permanence la végétation pour éviter qu'elle ne recouvre totalement le "lac"
Notre visite de ce quartier a été interrompue par un gros orage, notre premier depuis longtemps. Une pluie continue s'est ensuite fermement installée jusqu'à notre départ en avion pour Puerto Iguazu.
Notre dernière photo d'extérieur de la ville, prise depuis le café où nous nous sommes réfugiés avant de nous enfuir en taxi vers l'excellent musée de peinture:
Après ces promenades urbaines, retour à la nature pour notre dernière étape argentine: les chutes d'Iguazu (prochain article)!
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